mercredi 9 avril 2008

Colorisation

Bon, après bien des hésitations je me lance enfin dans la colorisation par ordinateur. Quelques essais étaient - manifestement - prometteurs vu les commentaires positifs sur le forum Liefeld, je poursuis mon petit bonhomme de chemin dans cette nouvelle direction, il ne me restera plus qu'à apprendre à encrer.. mais pour l'instant, je poste un des derniers travaux réalisés, le dessin a été fait par Rob Liefeld, impossible de résister, il fallait que je colorise son Superman, voici le résultat.
Pour l'instant je suis dans la période découverte, donc je teste différents styles, celui-ci a été fait au pinceau, j'ai accru la dureté à 50%, différent donc des 1ers essais faits. 2 heures de boulot, je sais que ce sera plus rapide sur le suivant et ainsi de suite.

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mardi 5 février 2008

Soul Saga Tribute




Soul Saga fut une mini-série, incomplète, parue à la fin des années 90 et début 2000. Dark Fantasy narrant les aventures d'un soldat des Dominions, Aries O'Bann - c'est son nom - se retrouve face à son destin, à l'opposé de ce qui l'a fait homme jusque là. Découvrant avec horreur la politique de l'empire qui l'a vu naître, le désormais futur élu d'une prophétie va devoir affronter ses anciens, amis, famille et gouvernement pour percer le mystère de sa quête. Rien de transcendant dans l'histoire plutôt basique que nous offraient là Stephen Platt et Christian Lichtner mais le contenu graphique est tout autre chose. Pages s'exploisant sur une double, détails hallucinants dans tout ce qui apparaît à l'œil, design poussé et mise en page léchée, les compères d'un temps avaient investi gros dedans avant de laisser les limbes s'emparer de leur création, faute de temps et de budget manifestement.
Série coup de coeur à cause principalement du Platt de dessineux, voici un "tribute", deux jours de boulot, pour sa série donc, et là ouf je peux souffler j'en voyais plus la fin.

lundi 4 février 2008

Pas de voiture pour Emmerich et autres folles annonces

Roland Emmerich est drôle. Si. Devenu le pape des films à gros budgets et du rencard avec les billets verts, il nous offr depuis plusieurs années des spectacles hilarants car ultra kitsch en soit (Independence Day au top, Patriot, Godzilla (méga-gloops), entre autres) et ne souhaite plus s'arrêter, et pourquoi pas après tout ? Le bonhomme s'amuse dans des fresques de geek mélangeant les genres à sa propre sauce afin d'obtenir son spectacle à lui, les films qui font boum, oh?, scrunch, bam-bam, et vive l'Amérique, le pire c'est que ça marche. Un détail de l'histoire l'intéresse ? il le réquisitionne et y ajoute une dose de limite fantastique ou de mythe d'à côté, ça fait mieux. Et là, j'apprends qu'il déséspère décidément de son film culte (le sul probablement à avoir été vraiment correct pour l'humble cinéphile que je suis) : Stargate ; car Roland, appelons-le Roland ça fera plus intime s'investit sur Tut. Tut ? Tut oui. et non ce ne sera pas un film de voitures, presque dommage, mais une adaptation de la vie du pharaon Toutankhamon dans sa lointaine jeunesse qui galèrait pour accéder au trône. Donc Tut, c'est son p'tit nom. Moi qui croyait qu'il rendait hommage à ma voiture, Titine, je me plantais mais bon passons, ce sera sûrement le film suivant, Tut 2 : la Rencontre d'avec Titine.

Au rayon bonne news, il y a quand-même un truc de dingues. Michael Mann refait un film. Déjà là j'ai les globules en ébullition. Mais quand Marion Cotillard fait en plus partie du casting, là ça devient chaud bouillant. Non-content de ça, Mann a pris sous sa direction également, et là je suis tombé de ma chaise, Christian Bale. Et Johnny Depp. Ah yest, je peux mourir après avoir vu ce film qui s'appelle Public Enemies, sur des gangsters et des flics qui vont pas forcément s'aimer et tant mieux. Le rêve de môme qui se réalise, le film en or au casting tellement fantasmé que jamais j'aurai pu penser le voir un jour, bah voilà, ce sera fait dans l'année. Assurément l'une des meilleures nouvelles cinoche pour 2008 à mon goût.

La suite ciné bientôt... besoin de faire une pause et de respirer devant tant de bonté du grand écran.

samedi 2 février 2008

Robots vs Zombies et la suite



Alors voilà, l'histoire raconte que notre belle planète n'est plus aussi jolie que ça finalement, bien des années plus tard qu'en ce frileux 2 Février 2008 et qu'un virus sacrément boutu nous est tombé sur le coin de la tronche. Sacré boutu car cette vilaine épidémie a la formidable capacité de transformer tout être vivant en zombie, homme femme enfant num-num et autres, avec pour seule directive : manger. Et manger tout ce qui s'apparente à de la viande et du sushi ou qui bouge. Enfin presque. Presque car si les humains non-atteints s'élèvent au nombre de (gloops) 1 - en la gentille personne d'un bébé adorable et craquant forcément - il en va différemment d'une autre population restée quasi intacte mais mal en point (problèmes de mises à jour, rouille, etc.) : les robots. Devenus protecteurs et prenant leur rôle très à coeur de métal, les machines s'emploient à passer inaperçu et surtout à élever le bébé cité ainsi qu'à trouver une solution pour pourquoi pas le cloner et redonner vie à l'humanité.
Mais évidemment tout ne se passe pas comme prévu dans ce monde si paisible de têtes décapitées et de boulons avalés, et le sanctuaire, dernier berceau de notre espèce robotisée, est découvert et le péirl est désormais dans la demeure. Esprit de sacrifice programmé, attention de nounou jusqu'au boutiste, soldat de circuits de 1ère génération, face à cerveau comprenant 1 seul neurone, la lutte va être sévèrement burnée et poilante au possible dans cette série vraiment barrée de Chris Ryall et Ashley Wood. 2 numéros suffiront pour lancer la saga qui se poursuivra dans Robots vs Zombies vs Amazons, encore plus déjantée. Vision apocalyptique et servi d'un humour frapadingue, les deux zouaves s'en sont donné à coeur joie et ça se voit, chacun y mettant le meilleur ou pas loin de leur talent, Ryall dans ses dialogues et paramètres de scénario, Wood dans ses planches hâchées, torturées et ô combien magnifique, un tableau dans chaque case.
Pour curieux et assoiffés de fantastique, attachez vos ceintures et plongez dans l'univers perturbé de deux grands auteurs qui n'ont décidément pas fini de s'amuser et de faire plaisir à leurs lecteurs.
V.

dimanche 20 janvier 2008

Palmarès 2007 : cinéma


2007 est bien fini, il est temps de pousser le bilan cinoche et de zieuter un peu ce qui, justement, a été vu. L'année a offert un choix encore très vaste de genres et d'émotions diverses, certaines avariées hélas mais d'autres carrément plaisantes, excitantes ou planantes, du p'tit bonheur à l'état de toiles et de pelloches dont voici, sur une liste non-exhaustive, les 10 films qui m'auront le plus marqué.
• 2 films asiatiques : Exilé (ou les retrouvailles de copains gangsters pour un ultime contrat, abattre l'un des leurs ; filmé comme un western urbain avec les presque cache-poussière et harmonica en fond) et Election (saga en deux temps sur l'évolution d'une triade et de son choix politique à sa tête, le tout sans coups de feu et pour un film de ce genre c'est hallucinant d'audace et complètement réussi), les 2 étant estampillés Johnnie To, maître du polar HK ;
• le retour attendu du messie David Fincher et de son Zodiac, analytique jusqu'au boutiste sur le serial-killer du dit-nom, qui forcément entre dans le top directement sans passer par la case questionnement, redonnant au film policier un souffle abandonné, flottant, différent, documenté via des acteurs peu courant ou seconds-couteaux qui prennent leur envol et s'assoient enfin là où ils le méritent, tout en haut.
• Sunshine et son rythme expérimental/surréaliste total, ok c'est du fantastique à la base mais partir en vrille de la sorte c'est pas permis à tout le monde et Boyle s'en donne à coeur joie, ou presque, sur ce périple suicidaire vers le soleil. Éreintée et stroboscopique, la mise en scène en met plein la vue et le silence de la 1ère moitié laissera sa place au horror-style, apothéose d'un film à part.
• 300, où l'adaptation ultime du graphic-novel de Frank Miller, le rêve trippant de l'addicted ; barbare, gore, graphique à fond, kitsh, controversé, culte illico.
• Control et sa biopic sur le leader des Joy Division, captivant, dingue de réalisme palpable transcendé par une interprétation parfaite et sans fioritures ni prétentions, l'aude funèbre à applaudir en silence pour ne pas déranger. Excellent.
• Smoking Aces. Le film barré de l'année. Carnahan s'amuse à entreméler ses personnages, tous plus déjantés les uns que les autres, pour un contrat simple : buter une balance avant un procès délicat, et rien n'arrêtera la bande de flingueurs embauchée pour les besoins. Les dents valsent et les flingues fument à foison dans des nuages de coke et de des pluies de whisky. Bonne surprise du film un Ben Affleck qui casse son image (enfin !!) de facile beau gosse mielleux l'espace de quelques minutes, annonçant le futur tournant de sa carrière.
• John McLane reprend du service et ses aspirines pour un 4e volet de la série Die Hard, flirtant avec l'arlésienne un bon moment. Attente fébrile, sera-t'il à la hauteur des espoirs ? bah oui, un très bon cru, du pur Willis comme on en manquait depuis des années (hormis ok 16 Blocks) et une réalisation énergique, saupoudrée d'humour qui pour une fois sera à la hauteur de nos zygomatiques. Petit caméo de Kevin Smith qui fait toujours plaisir à noter.
• Voilà c'est fini dirait un certain Jean-Louis A., Jason Bourne terminera sa course dans The Bourne Ultimatum sous la houlette de Paul Greengrass qui l'a vu naître ; heureux, satisfait, souriant, sautillant, le modèle à suivre d'une trilogie maîtrisée et offrant ce que l'on en attendait : du grand spectacle et des claques dans la tronche sur lit de douilles fumantes. Matt Damon s'affaire pour l'histoire d'une 3e expression faciale, rien que pour ça ça vaut le détour.
• Blood Diamond, le film que j'allais voir à reculons, DiCaprio, Zwick, ça sent la fleur bleue à plein nez et la facilité. Bah finalement non. Sans chichis, le long-métrage atteind son but, esquintant la vitrine des bijoutiers et du consommateur lambda avide de ces belles choses qui brillent. Petit tour de morale plus tourné comme un constat que par un "bouh-c'est-pas-bien" habituel, je ressors de la salle agréablement surpris et rassuré à nouveau sur le talent du petit Leonard et la présence - utile car douée cette enfant - de Jennifer connelly décidément trop rare.

Bonne année donc, vu que la liste de films vus est plutôt longue et qu'il a fallut choisir 10 films. Impatient de zieuter les futurs bombes de 2008 déjà inscrites au calendar, et ça devrait commencer dans très peu de temps.