mardi 5 février 2008

Soul Saga Tribute




Soul Saga fut une mini-série, incomplète, parue à la fin des années 90 et début 2000. Dark Fantasy narrant les aventures d'un soldat des Dominions, Aries O'Bann - c'est son nom - se retrouve face à son destin, à l'opposé de ce qui l'a fait homme jusque là. Découvrant avec horreur la politique de l'empire qui l'a vu naître, le désormais futur élu d'une prophétie va devoir affronter ses anciens, amis, famille et gouvernement pour percer le mystère de sa quête. Rien de transcendant dans l'histoire plutôt basique que nous offraient là Stephen Platt et Christian Lichtner mais le contenu graphique est tout autre chose. Pages s'exploisant sur une double, détails hallucinants dans tout ce qui apparaît à l'œil, design poussé et mise en page léchée, les compères d'un temps avaient investi gros dedans avant de laisser les limbes s'emparer de leur création, faute de temps et de budget manifestement.
Série coup de coeur à cause principalement du Platt de dessineux, voici un "tribute", deux jours de boulot, pour sa série donc, et là ouf je peux souffler j'en voyais plus la fin.

lundi 4 février 2008

Pas de voiture pour Emmerich et autres folles annonces

Roland Emmerich est drôle. Si. Devenu le pape des films à gros budgets et du rencard avec les billets verts, il nous offr depuis plusieurs années des spectacles hilarants car ultra kitsch en soit (Independence Day au top, Patriot, Godzilla (méga-gloops), entre autres) et ne souhaite plus s'arrêter, et pourquoi pas après tout ? Le bonhomme s'amuse dans des fresques de geek mélangeant les genres à sa propre sauce afin d'obtenir son spectacle à lui, les films qui font boum, oh?, scrunch, bam-bam, et vive l'Amérique, le pire c'est que ça marche. Un détail de l'histoire l'intéresse ? il le réquisitionne et y ajoute une dose de limite fantastique ou de mythe d'à côté, ça fait mieux. Et là, j'apprends qu'il déséspère décidément de son film culte (le sul probablement à avoir été vraiment correct pour l'humble cinéphile que je suis) : Stargate ; car Roland, appelons-le Roland ça fera plus intime s'investit sur Tut. Tut ? Tut oui. et non ce ne sera pas un film de voitures, presque dommage, mais une adaptation de la vie du pharaon Toutankhamon dans sa lointaine jeunesse qui galèrait pour accéder au trône. Donc Tut, c'est son p'tit nom. Moi qui croyait qu'il rendait hommage à ma voiture, Titine, je me plantais mais bon passons, ce sera sûrement le film suivant, Tut 2 : la Rencontre d'avec Titine.

Au rayon bonne news, il y a quand-même un truc de dingues. Michael Mann refait un film. Déjà là j'ai les globules en ébullition. Mais quand Marion Cotillard fait en plus partie du casting, là ça devient chaud bouillant. Non-content de ça, Mann a pris sous sa direction également, et là je suis tombé de ma chaise, Christian Bale. Et Johnny Depp. Ah yest, je peux mourir après avoir vu ce film qui s'appelle Public Enemies, sur des gangsters et des flics qui vont pas forcément s'aimer et tant mieux. Le rêve de môme qui se réalise, le film en or au casting tellement fantasmé que jamais j'aurai pu penser le voir un jour, bah voilà, ce sera fait dans l'année. Assurément l'une des meilleures nouvelles cinoche pour 2008 à mon goût.

La suite ciné bientôt... besoin de faire une pause et de respirer devant tant de bonté du grand écran.

samedi 2 février 2008

Robots vs Zombies et la suite



Alors voilà, l'histoire raconte que notre belle planète n'est plus aussi jolie que ça finalement, bien des années plus tard qu'en ce frileux 2 Février 2008 et qu'un virus sacrément boutu nous est tombé sur le coin de la tronche. Sacré boutu car cette vilaine épidémie a la formidable capacité de transformer tout être vivant en zombie, homme femme enfant num-num et autres, avec pour seule directive : manger. Et manger tout ce qui s'apparente à de la viande et du sushi ou qui bouge. Enfin presque. Presque car si les humains non-atteints s'élèvent au nombre de (gloops) 1 - en la gentille personne d'un bébé adorable et craquant forcément - il en va différemment d'une autre population restée quasi intacte mais mal en point (problèmes de mises à jour, rouille, etc.) : les robots. Devenus protecteurs et prenant leur rôle très à coeur de métal, les machines s'emploient à passer inaperçu et surtout à élever le bébé cité ainsi qu'à trouver une solution pour pourquoi pas le cloner et redonner vie à l'humanité.
Mais évidemment tout ne se passe pas comme prévu dans ce monde si paisible de têtes décapitées et de boulons avalés, et le sanctuaire, dernier berceau de notre espèce robotisée, est découvert et le péirl est désormais dans la demeure. Esprit de sacrifice programmé, attention de nounou jusqu'au boutiste, soldat de circuits de 1ère génération, face à cerveau comprenant 1 seul neurone, la lutte va être sévèrement burnée et poilante au possible dans cette série vraiment barrée de Chris Ryall et Ashley Wood. 2 numéros suffiront pour lancer la saga qui se poursuivra dans Robots vs Zombies vs Amazons, encore plus déjantée. Vision apocalyptique et servi d'un humour frapadingue, les deux zouaves s'en sont donné à coeur joie et ça se voit, chacun y mettant le meilleur ou pas loin de leur talent, Ryall dans ses dialogues et paramètres de scénario, Wood dans ses planches hâchées, torturées et ô combien magnifique, un tableau dans chaque case.
Pour curieux et assoiffés de fantastique, attachez vos ceintures et plongez dans l'univers perturbé de deux grands auteurs qui n'ont décidément pas fini de s'amuser et de faire plaisir à leurs lecteurs.
V.